Les animaux les plus gravement touchés par le braconnage
Les animaux les plus gravement touchés par le braconnage
Le braconnage consiste à chasser ou à capturer illégalement des animaux sauvages qui ne vous appartiennent pas ou qui sont protégés par la loi. Loin de ne concerner que quelques chasseurs isolés, cette forme d’abattage et de trafic d’animaux sauvages est dominée par de puissants réseaux illicites qui sévissent à très grande échelle.
Le braconnage ne se limite pas à la chasse : il consiste également à piéger et à attraper des animaux vivants afin de les vendre illégalement, souvent en tant qu’animaux de compagnie exotiques. Une distinction est à opérer entre le braconnage de subsistance, pratiqué par des groupes ou des individus qui s’y livrent pour subvenir à leurs propres besoins nutritionnels, et le braconnage commercial, dont l’objectif est de faire du profit.
Comme beaucoup de communautés et d’individus dépendent du braconnage pour se nourrir, tirer des revenus de subsistance ou obtenir des produits utilisés en médecine traditionnelle, il s’agit d’un problème complexe. Pour combattre le braconnage à la racine, il faut encourager le développement d’alternatives économiques, notamment dans le secteur du tourisme lié à l’observation des espèces sauvages. Il est également nécessaire de mieux soutenir les écogardes qui s’efforcent d’empêcher les actes de braconnage sur le terrain et les forces de l’ordre qui luttent contre la criminalité liée aux espèces sauvages.
Les braconniers ciblent toutes sortes d’animaux, des plus grands aux plus petits. Voici quelques espèces dont les populations ont été particulièrement affaiblies par le braconnage.
Les antilopes
La chasse à l’antilope destinée à la consommation de viande de brousse se pratique dans de nombreux pays, y compris ceux où elle est interdite. Les antilopes sont également braconnées pour leurs cornes, qui sont vendues pour leurs usages en médecine traditionnelle, pour être sculptées ou en tant qu’aphrodisiaques.
Les cobes sont l’une des familles d’antilopes africaines les plus ciblées par les braconniers. Les cobes de montagne, en particulier, sont une espèce en danger dont les populations ont drastiquement chuté sous l’effet du braconnage et de la prédation par des chiens sauvages. Les cobes des roseaux ne sont pas en danger à l’heure actuelle, mais ils ont été décimés dans de vastes parties de leur ancienne aire de répartition en raison d’une chasse excessive. Les grands cobes des roseaux sont eux aussi une cible de choix des braconniers, car ils se déplacent lentement et ont une taille idéale pour être attrapés par des chiens de chasse.
Les impalas sont une autre espèce d’antilope fréquemment ciblée. Sur la période de janvier à octobre 2023, les parcs nationaux d’Afrique du sud ont rapporté 115 décès connus d’impalas pris dans des collets posés par des braconniers, ainsi que 48 décès de zèbres, 25 décès de koudous et 23 décès de nyalas.
Les buffles
Les buffles sont braconnés pour leur viande dans de nombreux pays d’Afrique. Le braconnage a fait drastiquement chuter leurs populations ces dernières années, y compris au sein des parcs nationaux. En Asie, le buffle sauvage est également la cible des braconniers.
De janvier à octobre 2023, les parcs nationaux d’Afrique du sud ont rapporté 135 décès de buffles pris dans des collets posés par des braconniers, ce qui représente 35 % de tous les décès dus au braconnage recensés au cours de cette période en Afrique du sud.
Les rhinocéros

Le braconnage des rhinocéros est malheureusement en hausse : 7 100 rhinocéros ont été tués par des braconniers en Afrique au cours des dix dernières années. Comme ces animaux peuvent être très dangereux quand on les rencontre à l’état sauvage, les braconniers les attaquent en hélicoptère, en tirant sur eux des balles réelles ou des flèches contenant des sédatifs. Une fois les rhinocéros abattus ou paralysés par les sédatifs, les braconniers descendent sur la terre ferme pour leur prélever leurs cornes à l’aide de tronçonneuses, une opération qui ne prend qu’une dizaine de minutes. Les rhinocéros qui n’ont pas été tués mais simplement endormis finissent généralement par mourir des blessures ouvertes consécutives à l’extraction de leurs cornes.
Pour la seule année 2023, au moins 499 rhinocéros ont été abattus rien qu’en Afrique du sud, soit au moins 51 individus de plus qu’en 2022.
Les cornes de rhinocéros sont recherchées en médecine traditionnelle asiatique et en tant qu’objets de luxe, même si leurs vertus médicinales ne sont étayées par aucune preuve scientifique. Les rhinocéros noirs sont une espèce qui a été particulièrement impactée : jusqu’à 96 % de la population de cette espèce a été décimée par le braconnage entre 1970 et 1990, et ces rhinocéros sont aujourd’hui en danger critique d’extinction. Les rhinocéros indiens ont eux aussi été braconnés pratiquement jusqu’à l’extinction : alors qu’il n’en restait que 200 individus environ, leur population est repartie à la hausse et dépasserait aujourd’hui les 2 000 individus. Cette espèce est classée comme vulnérable.
Les rhinocéros de Java sont moins chanceux : le braconnage et d’autres facteurs environnementaux ont réduit leur population à environ 76 individus, qui sont aujourd’hui en danger critique d’extinction. C’est également le cas des rhinocéros de Sumatra, dont il ne resterait qu’une trentaine d’individus.
Les rhinocéros blancs ont eux aussi été particulièrement impactés par le braconnage, qui a décimé le rhinocéros blanc du Nord, une sous-espèce de rhinocéros blanc. Il ne reste aujourd’hui que deux rhinocéros blancs du Nord dans le monde, qui sont protégés 24 heures sur 24 par des gardes. En tant qu’espèce, les rhinocéros blancs sont classés comme quasi menacés. Les rhinocéros blancs du Sud en sont une sous-espèce quasi menacée, tandis que les rhinocéros blancs du Nord sont en danger critique d’extinction.
Les éléphants
Les éléphants sont braconnés depuis longtemps pour leurs défenses en ivoire. Bien que le commerce de l’ivoire soit interdit dans de nombreux pays, il reste légal dans certaines parties du monde, notamment au Vietnam, au Myanmar, au Laos et en Thaïlande. Malgré les interdictions, le braconnage d’éléphants d’Afrique a augmenté au début des années 2000 jusqu’à atteindre un pic en 2010, année depuis laquelle il diminue progressivement. Environ 20 000 éléphants sont tués chaque année en Afrique.
Le braconnage est actuellement la première cause de mortalité des éléphants de forêt d’Afrique, qui sont en danger critique d’extinction. Il est également l’une des principales causes du déclin des populations d’éléphants de savane, qui sont en danger d’extinction. Au-delà de faire décliner les populations d’éléphants, le braconnage affecte aussi l’évolution de l’espèce : comme les éléphants dépourvus de défenses ont plus de chances de survivre, de se reproduire et de transmettre leur patrimoine génétique, de plus en plus d’éléphants naissent aujourd’hui sans défenses. Or, ces défenses leur sont nécessaires pour creuser la terre à la recherche d’eau, soulever des troncs et des pierres, enlever l’écorce des arbres, se défendre et se nourrir. Les éléphants dépourvus de défenses sont donc désavantagés et ont moins de chances de survivre.
Les éléphants d’Asie sont également la cible des braconniers, bien que dans une moindre mesure. Ces éléphants en danger d’extinction sont recherchés pour leurs défenses, leur peau et d’autres parties de leur corps, qui font l’objet d’un commerce croissant depuis quelques années en Asie du sud-est.
IFAW s’engage à protéger les éléphants des braconniers en soutenant les écogardes, en diminuant les conflits entre humains et animaux sauvages et en développant des sources de revenu alternatives pour les communautés locales.
Le gris d’Afrique
Très demandés sur le marché des animaux de compagnie exotiques, les gris d’Afrique (également appelés gris du Gabon ou perroquets jaco) sont fréquemment ciblés par les braconniers afin d’alimenter le commerce illicite. Depuis 1975, plus de 1,3 million de gris d’Afrique ont été vendus à l’international. Sachant que 30 à 66 % des gris d’Afrique capturés à l’état sauvage meurent avant d’avoir été vendus, le commerce illicite pourrait en réalité toucher un nombre bien plus important de ces perroquets, qui sont aujourd’hui considérés comme une espèce en danger.
Les gris d’Afrique ont quasiment disparu au Ghana, où le commerce illicite a fait disparaître 90 à 99 % de la population de ces perroquets. Leur population totale à l’état sauvage chute d’environ 21 % par an.
En 2022, IFAW a soutenu une opération qui a permis de sauver 119 gris d’Afrique victimes de trafic. En 2016, nous avons également plaidé pour que les gris d’Afrique soient inscrits à l’Annexe I de la CITES, afin de bénéficier du plus haut niveau de protection possible. Cette campagne de plaidoyer a été couronnée de succès.
Les grands singes
Les grands singes, c’est-à-dire les orangs-outans, bonobos, chimpanzés, gorilles et gibbons, sont souvent chassés pour être consommés comme viande de brousse. Alors que cette dernière était autrefois une source de nourriture vitale pour les communautés locales, elle représente aujourd’hui un marché lucratif, en particulier pour les consommateurs asiatiques, qui voient la viande de brousse comme un mets de luxe. Cette évolution a fait augmenter la demande de viande de brousse en Asie et en Afrique, dans l’aire de répartition des grands singes. Plus de cinq millions de tonnes de viande de brousse sont aujourd’hui exportées en provenance du bassin du Congo chaque année.
Alors que de nombreuses communautés locales s’abstiennent de chasser des grands singes comme le bonobo, des braconniers venus d’autres régions n’ont pas les mêmes scrupules et n’hésitent pas à se rendre dans le bassin du Congo pour chasser cette espèce de grand singe, aujourd’hui en danger d’extinction.
Les orangs-outans, qui sont en danger critique d’extinction, sont souvent braconnés pour alimenter le commerce illicite d’animaux de compagnie exotiques. C’est particulièrement le cas des bébés orangs-outans. Les orangs-outans adultes sont également tués pour leurs crânes et leurs os. Le marché des animaux de compagnie exotiques concerne également les chimpanzés, qui sont aujourd’hui en danger, ainsi que les gibbons, dont la plupart des espèces sont également en danger. Pour chaque bébé chimpanzé capturé dans la nature, on estime qu’au moins 25 chimpanzés adultes ont dû être tués.
En Indonésie, IFAW soutient un centre de protection des orangs-outans qui réhabilite des orangs-outans sauvés du commerce illicite. En 2023, le Jakarta Animal Aid Network (JAAN) et le Wildlife Trust of India, deux partenaires d’IFAW, ont sauvé un petit orang-outan mâle âgé de 10 mois des griffes de trafiquants. En République démocratique du Congo, nous soutenons le sauvetage et la réhabilitation de bonobos en partenariat avec l’organisation Friends of Bonobos. IFAW a également apporté un soutien au sanctuaire pour chimpanzés de l’île de Ngamba, en Ouganda, qui réhabilite les chimpanzés sauvés par l’autorité ougandaise de protection de la faune sauvage.
Lions

Les lions sont chassés illégalement par des braconniers pour des parties de leur corps telles que leurs os, leurs dents et leurs griffes, très prisés en médecine traditionnelle et dans le cadre du commerce illicite d’espèces sauvages. Le braconnage des lions repose en grande partie sur l’utilisation de collets, qui infligent des souffrances atroces. Les lions sont aujourd’hui classés comme espèce vulnérable.
L’écotourisme joue un rôle important pour protéger les lions du braconnage. La plupart des pays d’Afrique où vivent des lions ont développé des infrastructures pour le tourisme d’observation de la faune sauvage, qui leur permet de générer d’importantes recettes en tant qu’alternative au braconnage. En dehors de ces zones protégées, cependant, des lions sont souvent tués par les communautés locales en représailles, car ils s’attaquent au bétail et compromettent ainsi les moyens de subsistance des éleveurs.
En Ouganda, IFAW a soutenu la formation de bénévoles pour participer à la lutte contre le braconnage des lions. En collaboration avec d’autres organisations de conservation, IFAW contribue également à la protection des lions d’Ishasha dans le parc national Queen Elizabeth.
Les pécaris
Les pécaris sont des porcins de la famille des Tayassuidés que l’on trouve en Amérique du nord et du sud. Le pécari du Chaco, qui est en danger d’extinction, est chassé dans toute son aire de répartition pour sa fourrure et sa viande, alors même que cette espèce est inscrite à l’Annexe I de la CITES, que la chasse aux animaux sauvages est strictement interdite au Paraguay et que cette espèce fait l’objet de protections commerciales en Argentine. Le braconnage du pécari à collier est également très répandu. Même si les pécaris à collier sont actuellement considérés comme une espèce de préoccupation mineure, le braconnage dont ils sont victimes pourrait finir par menacer à terme leur survie. Les mesures de protection des pécaris sont insuffisamment appliquées dans de nombreux endroits, ce qui favorise une chasse excessive à l’égard de ces mammifères.
Les dendrobates
En raison de la demande dont elles font l’objet sur le marché des animaux de compagnie exotiques, les dendrobates sont fortement exposés au braconnage et au trafic d’espèces sauvages. Même si beaucoup sont élevées en captivité, ces grenouilles aux couleurs vives sont toujours chassées dans leurs habitats naturels et continuent de faire l’objet d’un commerce florissant en Amérique du sud, malgré les tentatives d’intervention des gouvernements locaux. L’ampleur de ce commerce illicite est telle que certaines espèces de dendrobates sont aujourd’hui au bord de l’extinction.
Les hoccos à pierre
Les hoccos à pierre sont de grands oiseaux que l’on trouve au Venezuela et en Colombie. Classés comme espèce vulnérable, ils sont chassés pour leur viande et pour la confection de bijoux traditionnels. Leurs crânes et leurs œufs sont parfois exhibés comme trophées de chasse, et l’étonnant « casque » qui orne leur front est utilisé dans la fabrication d’aphrodisiaques. Les hoccos à pierre sont chassés y compris dans des zones protégées bien établies. L’espèce est inscrite à l’Annexe III de la CITES en Colombie, ce qui signifie que son exportation reste autorisée mais nécessite des permis spécifiques.
Les tortues luths

Alors que les tortues luths adultes sont rarement chassées, leurs œufs, en revanche, sont souvent volés par les habitants des communautés côtières. Ce phénomène représente l’une des principales menaces à la survie des tortues luths, car il ne naît pas assez de tortues pour assurer le renouvellement des générations et la stabilité de l’espèce. Au moment de la nidification, les femelles sont parfois abattues pour leur viande. De plus, les produits dérivés des tortues luths sont considérés comme aphrodisiaques. Les tortues luths sont inscrites à l’Annexe I de la CITES, ce qui signifie que leur commercialisation est totalement interdite. L’UICN les classe dans la catégorie des espèces vulnérables.
Les tigres
Les tigres sont braconnés pour leur fourrure, leurs os et leur viande, qui se vendent très cher. 26 décès de tigres dus au braconnage ont été recensés en Inde en 2024 (contre 56 en 2023 et 39 en 2022). Toutefois, le nombre de décès dus au braconnage pourrait être en réalité bien plus élevé, car de nombreux tigres sont retrouvés morts sans que des vérifications soient faites pour déterminer s’ils ont été tués par des braconniers. Beaucoup de tigres sont également victimes de braconnage en Asie du sud-est, généralement par empoisonnement ou à cause de collets. Les tigres font aussi les frais du commerce illicite international d’animaux sauvages. Ils sont aujourd’hui en danger d’extinction.
IFAW travaille en partenariat avec le Wildlife Trust of India afin de renforcer l’application des mesures de protection des tigres, en réalisant des patrouilles pour repérer et retirer les collets, en soutenant les écogardes, ainsi qu’en apportant un appui juridique et en matière de répression.
Pangolins

Toutes les espèces de pangolins sont inscrites à l’Annexe I de la CITES, et de nouvelles lois relatives au commerce de ces animaux ont récemment été introduites en Chine. Pourtant, les pangolins continuent de figurer parmi les animaux les plus exposés au trafic à l’échelle mondiale. Les écailles de pangolin sont considérées comme ayant des vertus médicinales, bien qu’il n’existe aucune preuve scientifique attestant de ces vertus. La viande de pangolin est également consommée dans certains pays de l’aire de répartition de cette espèce. Aux États-Unis, les peaux de pangolins sont très prisées pour la fabrication de bottes, de ceintures et de sacs à main. La fabrication de bottes de cowboy en cuir de pangolin représente d’ailleurs l’un des principaux facteurs du déclin des populations de cette espèce. Toutes les espèces de pangolins sont aujourd’hui vulnérables, en danger ou en danger critique d’extinction.
Si le commerce du cuir de pangolin serait en recul aux États-Unis depuis le début des années 2000, cela n’est pas forcément une bonne nouvelle pour d’autres animaux. En effet, le cuir de pangolin est aujourd’hui remplacé dans de nombreux produits par du cuir d’arapaïma, un poisson endémique du bassin amazonien. Dans le cadre d’une étude menée en 2019, des produits en cuir de pangolin et d’arapaïma ont été recensés sur eBay : 75 % des annonces concernées violaient la politique d’eBay et étaient potentiellement illégales.
En 2016, IFAW a joué un rôle de premier plan dans la protection des pangolins. Grâce à nos efforts, la CITES a renforcé le statut de toutes les espèces de pangolins, qui sont passées de l’Annexe II à l’Annexe I. Nous soutenons également la collaboration transfrontalière afin d’enrayer le trafic de pangolins et d’écailles de pangolins.
Les grenouilles de verre

De nombreuses grenouilles de verre sont capturées à l’état sauvage pour alimenter le commerce d’animaux de compagnie exotiques. De ce fait, 50 % des espèces de grenouilles de verre sont aujourd’hui vulnérables ou en danger d’extinction. Des grenouilles de verre ont déjà été retrouvées dans des cargaisons expédiées vers l’Europe depuis l’Amérique centrale. D’après les données commerciales et les annonces visibles en ligne, plus de neuf espèces de grenouilles de verre feraient actuellement l’objet d’un commerce international. Rien qu’aux Etats unis les importations de grenouilles de verre ont été multipliées par plus de 440 entre 2016 et 2021.
Les grenouilles de verre ont été inscrites à l’Annexe II de la CITES en 2022. IFAW avait mené une campagne de plaidoyer auprès des parties à la CITES afin de les encourager à voter en faveur de cette décision, qui permet aux grenouilles de verre de bénéficier d’une protection renforcée.
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