Sauvetage des espèces sauvages

Sur six continents et trois océans, nous déployons des équipes de secours pour venir en aide aux animaux dans le besoin. Comme nous ne pouvons pas tous les sauver, nous investissons beaucoup dans la formation de nos partenaires et des collectivités locales pour leur permettre d’intervenir si nécessaire. La survie est l’affaire de tous.

Nos équipes de recherche et de sauvegarde des mammifères marins profitent de chaque appel d’urgence pour enrichir leurs connaissances sur la vie marine. Elles cherchent à comprendre comment la faire prospérer. C’est un cycle sans fin qui sauve des vies. Par exemple, et contrairement aux idées reçues, nos données ont démontré que les dauphins échoués, et jugés en bonne santé, étaient capables de réintégrer leur groupe. Mieux encore, nous améliorons nos méthodes : en 1990, 1 dauphin sur 10 était relâché avec succès après avoir été sauvé. Aujourd’hui, 3 sur 4 retrouvent leur banc.

Lorsque les animaux ne sont plus en sécurité dans leur habitat, nous tâchons de leur trouver une nouvelle maison. Par exemple, sans l’espace et les nutriments nécessaires, les fauves en captivité peinent à survivre. C’est pourquoi nous avons relocalisé des tigres et des lions, auparavant emprisonnés dans des cirques ambulants ou des jardins, dans l’un des sanctuaires pour félins agréés d’Amérique du Nord. En parallèle, à l’autre bout de la Terre, notre Centre de sauvetage des rapaces de Pékin a secouru et relâché plus de 4 000 volatiles.

Lorsque les animaux se retrouvent orphelins, leur survie est sérieusement compromise. Donc, nous intervenons. Nous leur fournissons tous les soins indispensables. Des éléphants en Zambie et au Burkina Faso, aux rhinocéros et aux ours en Inde, nos équipes de secours comblent les besoins physiques et sociaux des orphelins. Nous les promenons, les nourrissons, les socialisons et leur apprenons comment survivre. Nous veillons même sur leur sommeil. Cette procédure s’étale sur plusieurs années, mais quand les animaux sont finalement prêts, nous les aidons à retourner dans la nature, afin qu’ils y fondent leur propre famille.