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En savoir plusles écogardes du parc national de Hwange frappent un grand coup contre les braconniers
Pour les écogardes attentifs qui effectuent des patrouilles dans le parc national de Hwange, au Zimbabwe, même les plus petits détails offrent une foule d’informations qui peuvent les aider à protéger la faune sauvage.
Il peut s’agir du léger frottement d’une empreinte de chaussure sur un chemin usé par les éléphants, de la vue d’un grand nombre de vautours descendant rapidement dans une zone particulière, ou même du cri d’alarme rauque d’un touraco concolore. Dans la brousse, tout raconte une histoire et toutes ces histoires peuvent signaler une incursion de braconniers dans le parc.
Innocent Chipangura, écogarde âgé de 37 ans, affirme que le fait de prêter attention à des indices tels que ceux-ci permet de travailler en toute sécurité dans la brousse, qui couvre une vaste zone de 14 651 km².
« Il y a beaucoup d’éléphants ici, mais si vous faites attention, tout se passe, explique Innocent Chipangura. Je n’ai jamais eu de problème avec eux, mais vous devez regarder et écouter attentivement lorsque vous partez en patrouille. C’est pareil avec les lions ou même les braconniers. »
Les écogardes sur le terrain, généralement en équipes de deux ou trois, sont déployés en patrouilles pour surveiller les activités de braconnage et recueillir des informations sur l’environnement en général. Les équipes consignent les observations de la faune, notent la disponibilité de l’eau et tentent de déterminer la cause de la mort si une carcasse d’animal est trouvée.
« Nous nous levons généralement à l’aube, nous préparons le petit-déjeuner et nous partons en patrouille, explique Bendson Mudende, écogarde âgé de 43 ans et père de quatre enfants. Ça peut être un travail difficile mais ça me plaît, même si ma famille me manque parfois. »
Chipangura, écogarde de Mount Darwin, une petite ville située à quelque 760 kilomètres, est d’accord avec son collègue.
« C’est vrai qu’on pense à notre famille quand on est dans la brousse, explique Chipangura. Je n’ai pas vu ma mère depuis plusieurs mois. Mount Darwin est très loin d’ici. Le confinement (lié à la pandémie de COVID-19) a également rendu les choses très difficiles car, pendant longtemps, nous n’étions pas autorisés à nous déplacer entre les villes. »
Il s’agit d’un travail difficile, d’autant plus que les conditions sont rudes dans le désert du Kalahari qui borde la région : températures extrêmement chaudes en été et froid glacial en hiver. Mais la simple présence des patrouilles a un effet dissuasif sur les braconniers, qui pour la plupart sont également des experts de la brousse et remarquent les signes similaires comme une indication de l’activité des écogardes.
De nouveaux équipements et la construction d’un camp facilitent la tâche des écogardes. Guidés par ZimParks, nous sommes intervenus rapidement en quelques mois pour que les écogardes de Makona continuent d’être soutenus.
La modernisation de la route de 80 km entre Main Camp et Makona a permis de réduire le temps d’intervention de près de 50 % et de diminuer l’usure des véhicules. L’achat de deux nouveaux véhicules de patrouille et la remise en état de deux autres véhicules ont permis aux écogardes de s’aventurer davantage dans le secteur. Nous avons également soutenu la reconversion de 25 écogardes et fourni des rations de patrouille supplémentaires pour 176 écogardes.
La construction d’un camp entièrement fonctionnel à Makona, comprenant un bloc administratif, des logements pour les écogardes et un bâtiment pour les loisirs, est en bonne voie. 56 écogardes et leurs familles feront bientôt du camp leur résidence permanente. Les bâtiments étant déjà à hauteur de toit, nous prévoyons une installation bien avant la fin du premier semestre 2021.
L’installation d’un réseau de radios VHF à l’échelle du territoire, géré par ZimParks, va également changer la donne pour les patrouilles d’écogardes. Jusqu’à présent, les patrouilles dans les zones reculées ont souvent été gérées sans communications ou avec des communications limitées pendant une période pouvant aller jusqu’à deux semaines. Utilisée efficacement, la communication radio améliorera les interventions en cas de braconnage et pourra littéralement sauver la vie des écogardes s’ils se font attaquer par des braconniers ou même par des animaux sauvages dangereux.
Le soutien d’IFAW à l’Autorité zimbabwéenne de gestion de la faune sauvage et des parcs (ZimParks) dans le parc national de Hwange se concentre en grande partie sur le sous-secteur reculé de Makona, d’une superficie de 4 500 km². Là-bas, les écogardes gèrent une frontière de 160 km partagée avec des terres communautaires ainsi que la frontière partagée avec le Botswana voisin.
Le braconnage des éléphants dans le parc national de Hwange a considérablement diminué l’année dernière grâce à l’intensification des patrouilles, rendue possible par l’aide d’IFAW qui a fourni des rations supplémentaires et de nouveaux véhicules de patrouille. Dans les zones de Main Camp, Sinamatela et Robins Camp, aucun cas de braconnage d’éléphant n’a été enregistré en 2020, un exploit étonnant compte tenu de l’impact du COVID-19 sur le tourisme et les activités quotidiennes du parc.
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