#NonAuTraficdEspèces
Prévention de la criminalité liée aux espèces sauvages — Chine
le commerce de l’ivoire est mondial, à l’image de la menace sur les éléphantsifaw répond à vos questions sur le coronavirus covid-19
Selon l’Organisation mondiale de la santé ainsi que les informations tirées d’autres sources :
Tout porte effectivement à le croire. Les scientifiques pensent que cette nouvelle forme de coronavirus provient d’un marché de fruits de mer à Wuhan où diverses espèces d’animaux sauvages étaient vendues et abattues illégalement. Des experts du Centre chinois de contrôle des maladies (CDC) ont réussi à isoler le virus sur des échantillons prélevés au marché.
Les marchés d’animaux vivants, où une grande variété d’espèces domestiques et sauvages sont vendues pour la consommation, sont parfaits pour favoriser la prolifération de maladies. Les animaux vendus sur ces marchés sont souvent gardés dans de petites cages empilées les unes sur les autres. Le stress de la captivité affaiblit leur système immunitaire, ce qui facilite la propagation des virus d’une espèce à l’autre. Lors de l’épidémie de SRAS en 2003, le virus est passé des chauves-souris aux civettes, des hôtes intermédiaires, avant d’être transmis à l’homme. Les scientifiques chinois en ont déduit que ce nouveau type de coronavirus « sautait » des chauves-souris à une autre espèce intermédiaire avant de finir par toucher les humains.
Les maladies d’origine animale sont des « zoonoses ». Il existe de nombreux exemples de zoonoses modernes qui ont été transmises des animaux sauvages à l’homme. On pense que le VIH/SIDA provient des chimpanzés d’Afrique de l’Ouest, chassés et abattus pour la consommation humaine. L’origine d’Ebola se trouve chez les chauves-souris africaines, considérées comme un mets délicat dans certaines régions d’Afrique. La propagation des agents pathogènes des zoonoses est donc un problème mondial. De nouvelles maladies provenant d’animaux sauvages peuvent apparaître dans toutes les régions du monde tant que l’homme continuera à chasser, vendre et abattre des animaux sauvages.
Dès que le lien entre la maladie contagieuse connue sous le nom de COVID19 et le commerce d’espèces sauvages a été confirmé, la Chine a interdit temporairement les marchés d’animaux sauvages. Depuis que l’interdiction a été mise en place, la Chine s’est lancée dans une répression sans précédent du commerce de faune sauvage. En l’espace de 20 jours, les autorités chinoises ont enquêté sur 682 affaires, condamné 680 trafiquants et confisqué 38 000 animaux sauvages et 2 347 kg de produits dérivés. Le 24 février, suite aux critiques de l’opinion publique, le plus haut comité législatif chinois a voté l’interdiction de l’achat, la vente, le transport et la consommation d’espèces sauvages et s’est engagé à lutter pour faire disparaître la mauvaise habitude de consommer des espèces sauvages. L’interdiction, qui a reçu un véritable soutien de la société, est illimitée jusqu’à ce que le pays révise sa Loi sur la protection de la vie sauvage.
Au plus fort de l’épidémie, les forces de l’ordre ont risqué leur propre sécurité pour continuer à sévir contre le commerce illégal. Elles ont arrêté 9 personnes permettant de confisquer 820 kg d’écailles de pangolins. Des efforts permanents en matière de politique et de comportement social contribueront à mettre un terme au commerce illégal de la faune sauvage.
Notre Centre de sauvetage des rapaces de Pékin (BRRC) est toujours confronté à des risques élevés. Bien que nous ayons temporairement cessé d’admettre de nouveaux animaux, notre équipe d’experts animaliers incroyablement dévoués n’a pas cessé de travailler depuis le début de l’épidémie en décembre.
Nous avons actuellement 26 oiseaux à soigner. Six d’entre eux sont prêts à être libérés, mais ils n’ont pas pu être transportés jusqu’au site de libération dans la banlieue de Pékin, en raison des restrictions de circulation. Maintenir les animaux en captivité plus longtemps que nécessaire peut compromettre leur bien-être. Nous travaillons avec les autorités pour obtenir une autorisation afin que les oiseaux prêts pour leur retour à la vie sauvage puissent retourner dans le ciel le plus rapidement possible.
En plus de s’occuper des animaux du centre, l’équipe effectue un suivi post-libération pour s’assurer du bien-être des animaux relâchés. Actuellement, les équipes suivent une buse de Chine et un aigle royal à l’aide d’un GPS et les données reçues indiquent qu’ils sont en forme.
Pour plus d’informations, veuillez cliquer ici.
Restez en sécurité, informez-vous et aidez les autres à faire de même.
La Directrice régionale d’IFAW pour l’Asie, Grace Gabriel a donné une interview au The New York Times, a été citée dans une vidéo récente faite par Vox et a rédigé Allons-nous tirer les leçons de l’épidémie de coronavirus ? et Stoppons l’emergence des épidémies, deux articles disponibles sur le site internet d’IFAW.
sans vous, nous ne pouvons rien faire. le moindre don peut nous aider à protéger les animaux. n’hésitez plus.
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