le gouvernement et Shell prévoient une exploration sous-marine dans les eaux sud-africaines.

Les experts de la conservation ont vivement critiqué le projet d’étude sismique de la société de combustibles fossiles Shell. L’exploration a commencé mercredi 1er décembre au large d’une section préservée du littoral sud-africain.

Cette exploration des ressources gazières et pétrolières consiste à émettre des ondes sonores sous-marines à l’aide de canons à air toutes les 10 secondes pendant toute la durée de l’exploration, soit environ quatre à cinq mois. Les explosions vont se propager sur plus de 6 000 km² d’océan à environ 20 km des côtes.

« La Wild Coast d’Afrique du Sud est un tronçon de côte vierge d’une importance considérable. L’impact sur toute la vie marine, y compris les baleines, les dauphins, les requins, les calamars et les espèces menacées comme les tortues caouannes et même les pingouins, pourrait être dévastateur, a déclaré Neil Greenwood, directeur régional Afrique australe pour le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW).

Les niveaux sonores élevés de la navigation, de l’exploration pétrolière et gazière, de l’entraînement au sonar naval et de la construction diminuent considérablement la capacité de la vie marine à communiquer, se nourrir, se reproduire et survivre. IFAW demande instamment au gouvernement de reconsidérer l’exploration prévue par Shell. »

Le courant chaud des Aiguilles, qui circule vers le sud le long de la côte est de l’Afrique du Sud, crée un écosystème qui contribue au dynamisme du secteur de la pêche, notamment en soutenant les pêcheurs artisanaux et l’industrie touristique dynamique de la Wild Coast.

Neil Greenwood a expliqué que si le forage s’avère viable, il constitue une menace pour l’ensemble de l’environnement marin et du littoral plus au sud.

« Une marée noire dans ce courant rapide serait catastrophique, en détruisant la vie marine et les moyens de subsistance des communautés. La prudence impose de se souvenir de la marée noire de Deepwater Horizon en avril 2010 dans le golfe du Mexique, qui a entraîné des milliards de dollars de dommages aux ressources naturelles. Servir les intérêts des actionnaires avant ceux des communautés et de la faune sauvage n’est pas un choix possible ni raisonnable, a ajouté Neil Greenwood.

Le gouvernement sud-africain doit honorer ses engagements en matière de changement climatique et de réduction de la dépendance aux combustibles fossiles. L’exploration pétrolière et gazière ne respecte pas cet engagement et ne sert que la recherche de profits des multinationales. À quel prix pour l’Afrique du Sud ? »

Notes aux rédacteurs : Le communiqué de presse, les photos et les légendes sont disponibles au téléchargement ici https://spaces.hightail.com/space/4YQecwpxzk/files

À propos du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW)  

Le Fonds international pour la protection des animaux est une organisation mondiale à but non lucratif qui aide les animaux et les hommes à cohabiter ensemble. Nous réunissons tant des experts que des citoyens, travaillant par-delà les mers et les océans et dans plus de 40 pays du monde. Nous sauvons, soignons et relâchons les animaux, et nous restaurons et protégeons leurs habitats naturels. Les problèmes qui nous occupent sont à la fois urgents et complexes. Pour les résoudre, nous combinons un regard neuf et des actions fortes. Nous travaillons en partenariat avec les communautés locales, les gouvernements, les organisations non gouvernementales et les entreprises. Ensemble, nous inventons et expérimentons des méthodes innovantes pour aider toutes les espèces à prospérer. Découvrez comment sur ifaw.org. 

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