consternation face à la vente aux enchères d’éléphants en Namibie
consternation face à la vente aux enchères d’éléphants en Namibie
9 décembre 2020
(Le Cap, Afrique du Sud) – Les spécialistes de la conservation sont consternés par la décision de la Namibie de mettre aux enchères 170 éléphants dans le but de prévenir les conflits entre l’homme et l’éléphant.
L’annonce a été largement diffusée après que le ministère de l’Environnement, des Forêts et du Tourisme ait publié une déclaration selon laquelle les éléphants seraient vendus à n’importe qui en Namibie ou à l’étranger, sous réserve de conditions strictes concernant leurs soins et leur sécurité.
Le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) a déclaré que vendre les éléphants ne résoudrait pas les conflits entre l’homme et l’animal. En outre, cela est contraire aux recommandations de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction (CITES), que la Namibie a signée.
« Vendre les éléphants n’empêchera pas les conflits entre l’homme et l’animal. La manière la plus efficace de réduire le problème des conflits est de travailler avec les communautés pour s’assurer que les habitats sont gérés correctement et que des solutions sont trouvées pour garantir la protection de la faune et des personnes qui vivent à ses côtés. Cela a été prouvé à maintes reprises dans toute l’Afrique australe, explique Neil Greenwood, Directeur régional d’IFAW pour l’Afrique australe. »
Lors de la réunion de la CITES (CoP18), les gouvernements membres ont convenu de nouvelles orientations concernant l’exportation d’éléphants vivants : le commerce devrait, à quelques exceptions près, être limité aux pays situés dans l’aire de répartition naturelle des éléphants d’Afrique et uniquement à des fins de conservation. La Namibie fait partie d’un certain nombre de gouvernements d’Afrique australe qui ont déclaré par la suite qu’ils n’appliqueraient pas la recommandation de la CITES.
« La simple vente d’éléphants sonne l’alarme pour le bien-être à long terme des animaux et il existe de nombreux exemples de ventes similaires se terminant par des années de captivité tragique et cruelle pour chacun des éléphants, a ajouté Neil Greenwood.
Nous appelons la Namibie à reconsidérer sa position. Il existe des solutions qui seront bénéfiques à la fois pour les habitants et les éléphants, notamment en faisant appel à la communauté des ONG qui ont l’expertise et l’expérience nécessaires pour aider. »
FIN
À propos du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) - Le Fonds international pour la protection des animaux est une organisation mondiale à but non lucratif qui aide les animaux et les hommes à s’épanouir ensemble. Nous réunissons tant des experts que des citoyens, travaillant par-delà les mers et les océans et dans plus de 40 pays du monde. Nous sauvons, soignons et relâchons les animaux, et nous restaurons et protégeons leurs habitats naturels. Les problèmes qui nous occupent sont à la fois urgents et complexes. Pour les résoudre, nous combinons un regard neuf et des actions fortes. Nous travaillons en partenariat avec les communautés locales, les gouvernements, les organisations non gouvernementales et les entreprises. Ensemble, nous inventons et expérimentons des méthodes innovantes pour aider toutes les espèces à prospérer.
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