Sauvons la baleine franche de l’Atlantique Nord
Lire la suitepour la première fois depuis trois ans, l’Islande reprend la chasse au rorqual
pour la première fois depuis trois ans, l’Islande reprend la chasse au rorqual
Pour la première fois depuis 2015, la chasse au rorqual commun reprend en Islande. Les baleiniers qui partent en mer vont harponner ce mammifère marin menacé, la deuxième plus grande espèce de baleine au monde.
Le 17 avril, Kristján Loftsson (PDG de Hvalur hf, la seule entreprise de pêche au rorqual d’Islande) a confirmé la rumeur et a annoncé publiquement qu’il reprendrait cet été la chasse au rorqual après trois ans d’arrêt. Environ deux mois plus tard, le 19 juin, l’un des navires de Hvalur hf a quitté le port de Reykjavik pour se lancer à la poursuite des mammifères. Ils doivent se diriger actuellement vers le Hvalfjordur pour ramener les premières carcasses de rorqual à terre.
Cette année, l’Islande s’est autoattribué un quota de 190 rorquals. Cette augmentation fait suite à l’introduction, en 2011, d’une initiative permettant de reporter 20 % des quotas « non-utilisés » de l’année précédente.
Depuis que l’Islande a repris la chasse commerciale du rorqual il y a 12 ans, 706 individus ont été tués. Environ un cinquième de ces animaux a été capturé lors de la dernière campagne de chasse en 2015, qui totalisait 155 baleines capturées au total.
Parmi la faible proportion d’Islandais qui mangent de la viande de baleine, aucun d’entre eux n’a pour habitude de manger du rorqual commun ; ils consomment de la viande de baleine de Minke. Les clients de Hvalur hf et les consommateurs de viande de rorqual commun se trouvent principalement au Japon. Cependant, en 2016 et en 2017, Kristján Loftsson avait choisi de ne pas chasser ce mammifère, suite à de nouvelles réglementations japonaises rendant difficile la vente de viande de baleine islandaise sur le marché japonais.
IFAW s’oppose à la chasse commerciale qui est par nature cruelle ; il n’y a aucun moyen de tuer une baleine sans cruauté. Les équipages des baleiniers visent un animal vivant qui est en grande partie immergé sous l’eau et essayent de le harponner depuis une plate-forme instable. Dans certains cas, il faut 30 minutes pour que la baleine meure.
IFAW est très déçu que M. Loftsson ait décidé de relancer ses harpons sur les rorquals communs, une espèce menacée, pour une viande dont personne n’a besoin et que personne ne veut. Nous l’invitons à abandonner le massacre dépassé et non rentable des baleines qui nuit à la réputation internationale de l’Islande.
IFAW demande également au gouvernement islandais de garantir qu’aucun quota pour le rorqual commun ou la baleine de Minke ne sera attribué dans le futur et incite à soutenir une observation responsable des baleines, une pratique économique plus durable et plus viable qui représente une alternative respectueuse du bien-être animal face à la cruauté de la chasse à la baleine.
Contenu connexe
Communiqué de presse
Baleines franches de l’Atlantique nord : les inquiétudes persistent malgré une apparente stabilité de sa population
En savoir plusCommuniqué de presse
Baleine franche de l’Atlantique nord : les résultats d’une expédition scientifique confirment l'urgence de renforcer les mesures de protection
En savoir plusBlog
qui est qui ? comment les chercheurs identifient les baleines franches à partir de photos
lire plussans vous, nous ne pouvons rien faire. le moindre don peut nous aider à protéger les animaux. n’hésitez plus.