Quels sont les baleines et les dauphins les plus rapides de l’océan ?
Quels sont les baleines et les dauphins les plus rapides de l’océan ?
18 janvier 2024
Les baleines, les dauphins et les marsouins (appelés collectivement cétacés) ont un corps fuselé qui leur permet de se déplacer rapidement dans l’océan, ce qui est important pour échapper aux prédateurs et migrer sur de longues distances (pour la baleine franche de l’Atlantique Nord, cela peut signifier plus de 1 600 kilomètres chaque année).
Lequel de ces mammifères marins est le plus rapide ? Découvrez le dauphin le plus rapide, la baleine la plus rapide et l’espèce qui remporte la palme parmi ces nageurs rapides.
9ème : la baleine bleue
En plus d’être le plus grand animal de la planète, la baleine bleue peut nager très vite. Si leur vitesse de croisière est généralement de l’ordre de 8 kilomètres par heure, elles peuvent accélérer jusqu’à plus de 32 kilomètres par heure. Les baleines bleues sont également parmi les animaux les plus bruyants de la planète : les sons qu’elles émettent peuvent être entendus par d’autres baleines bleues jusqu’à 1 600 kilomètres de distance. Cela leur permet de communiquer les unes avec les autres sur de grandes distances à travers l’océan profond et sombre. On trouve des baleines bleues dans le monde entier, dans tous les océans à l’exception de l’Arctique.
8ème : le globicéphale (ou dauphin-pilote)
Le globicéphale tropical est surnommé le « guépard des profondeurs » pour une bonne raison : il plonge à des profondeurs extrêmes à des vitesses rapides pour chasser les calamars. Il peut atteindre une vitesse de 32 kilomètres par heure tout en retenant sa respiration. Leur comportement contraste avec celui des baleines à bec, qui plongent plus lentement et plus profondément, conservant ainsi leur énergie pour chasser les calamars et autres poissons des profondeurs. Les globicéphales tropicaux se rencontrent dans les eaux tempérées et tropicales du monde entier. Comme les orques, ils font partie de la famille des dauphins.
7ème : le grand dauphin
Présent sur les côtes de tous les continents à l’exception de l’Antarctique, le grand dauphin est connu pour ses bonds fantastiques hors de l’eau, sa nature sociale et son intelligence, mais c’est aussi l’une des espèces de dauphins les plus rapides. Les grands dauphins peuvent nager à des vitesses allant jusqu’à 35 kilomètres par heure. À titre de comparaison, le champion olympique de natation Michael Phelps peut nager à une vitesse d’environ 8 kilomètres par heure. Comme nous, les dauphins sont des mammifères. Ils ont donc besoin de prendre l’air à intervalles réguliers pendant qu’ils nagent. Généralement, les dauphins respirent par leur évent environ 4 à 5 fois par minute.
6ème : le petit rorqual (ou baleine de Minke)
Le petit rorqual est, comme son nom l’indique, plus petit et peut être difficile à repérer. Alors que le petit rorqual commun habite l’hémisphère nord, l’aire de répartition du petit rorqual antarctique s’étend de l’équateur à l’Antarctique. Les petits rorquals peuvent atteindre une vitesse d’environ 39 kilomètres par heure.
5ème : le rorqual commun
Surnommé « le lévrier des mers » pour sa rapidité, le rorqual commun peut atteindre une vitesse de 40 kilomètres par heure. Deuxième plus grande espèce de baleine, il vit dans les eaux profondes des régions tempérées et polaires. Sa grande taille ne l’empêche pas d’être l’un des nageurs les plus rapides de la planète. Il est intéressant de noter que les rorquals communs sont souvent observés en train de se nourrir au sein de grands groupes composés de plusieurs espèces, dont des baleines à bosse, des petits rorquals et des dauphins.
4ème : le marsouin de Dall
Reconnaissable à sa couleur noire et blanche frappante, semblable à celle d’un bébé orque, le marsouin de Dall est une espèce endémique de l’océan Pacifique Nord. Considérés comme les nageurs les plus rapides parmi les petits cétacés, ils peuvent atteindre une vitesse de 55 kilomètres par heure. Ils peuvent également plonger jusqu’à 500 mètres de profondeur pour chasser les poissons, les calamars et les pieuvres. En raison de leur nature sociale, ces marsouins sont souvent attirés par les bateaux qui se déplacent rapidement et nagent devant un navire en mouvement dans la vague qu’il crée.
3ème : le rorqual boréal
Le rorqual boréal est une baleine longue et mince, de couleur bleu-gris, qui est parmi les plus rapides au monde. Ils peuvent nager à une vitesse supérieure à 55 kilomètres par heure et sont reconnaissables à la surface de l’océan à leur souffle en forme de colonne ou de buisson qui atteint 3 à 4 mètres de haut. Les rorquals boréaux sont présents dans le monde entier, dans les climats subtropicaux, tempérés et subpolaires.
2ème : l’orque
Également connue sous le nom de baleine tueuse, l’orque est en fait un membre de la famille des dauphins. On trouve des orques dans tous les océans et au large de tous les continents, mais elles sont plus fréquentes dans les eaux plus froides, autour de régions comme l’Antarctique, la Norvège et l’Alaska. Comme leur nom l’indique, ce sont des prédateurs de premier ordre qui chassent souvent d’autres mammifères marins. Les orques sont également l’un des animaux les plus rapides de l’océan. L’orque qui détient le record a atteint une vitesse de près de 56 kilomètres par heure.
1er : le dauphin commun
Très sociable et plein d’énergie, le dauphin commun à bec court est l’espèce de dauphin la plus rapide, atteignant des vitesses incroyables de 60 kilomètres par heure. Le dauphin commun à bec court se rapproche de la taille d’un humain, mesurant environ 182 centimètres et pesant environ 77 kilos. Il s’agit de l’espèce de dauphin la plus répandue sur Terre, principalement dans les eaux tropicales à tempérées froides du large.
En France, nous menons campagne pour réduire la pression qui pèse sur les dauphins du golfe de gascogne à cause de la pêche. Effectivement, chaque année, des centaines de dauphins s’échouent sur les côtes du golfe de Gascogne. La plupart d’entre eux sont morts pris dans les filets de pêche.
IFAW développe des stratégies visant à réduire le bruit néfaste dans les océans
Les océans sont une symphonie acoustique. Le son est essentiel à la survie et à la prospérité de la vie marine, mais le bruit sous-marin d’origine humaine menace ce monde fragile.
Les niveaux sonores élevés de la navigation, de l’exploration pétrolière et gazière, de l’entraînement au sonar naval et de la construction sont en train de noyer les sons naturels de l’océan. Cela diminue la capacité des baleines, des dauphins et des autres animaux marins à communiquer, à se nourrir, à se reproduire et à survivre. Dans les cas graves, cela peut entraîner des blessures ou même la mort.
Rien que dans l’océan Pacifique, le bruit des navires a doublé tous les dix ans au cours des 40 dernières années. Pour les emblématiques baleines bleues, une augmentation spectaculaire du bruit de l’océan a réduit considérablement leur capacité à interagir les unes avec les autres, diminuant de 90 % la distance sur laquelle elles peuvent communiquer.
Il n’existe aujourd’hui aucune norme internationale pour la réglementation de la pollution sonore des océans. IFAW appelles les institutions européennes à adopter notre initiative vitesses bleues, une mesure d’envergure européenne destinée à exiger des vitesses de navigation réduites (un plafond de 75% pour la vitesse maximale de conception des navires) comme condition d’entrée dans les ports européens. Signez notre pétition pour augmenter nos chances de mener à bien ce projet.
Vous voulez aider à protéger les cétacés et d’autres espèces marines ? Découvrez comment le programme de Conservation marine d’IFAW protège les animaux dans le monde entier. Retrouvez aussi des informations sur notre nouveau Centre de sauvetage des dauphins et notre programme de Sauvetage de mammifères marins.
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