Opposition à la chasse commerciale des baleines – Global
Nous changeons les mentalités dans le monde entier afin de protéger les baleines pour l’avenir148 rorquals communs tués cette saison en Islande sans débouchés commerciaux
148 rorquals communs tués cette saison en Islande sans débouchés commerciaux
Alors que la saison de chasse à la baleine se termine enfin en Islande, on dénombre 148 rorquals communs massacrés cette année. Selon les sources islandaises du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), environ un quart des baleines n’ont pas été tuées sur le coup car les grenades avec lesquelles elles ont été harponnées n’ont pas explosé, prouvant une fois de plus la cruauté de cette pêche.
« Imaginer la souffrance de ces animaux est insupportable. Les études ont montré qu’une baleine touchée par un harpon explosif mettait jusqu’à 25 minutes à mourir, explique Sharon Livermore, Directrice de la conservation marine chez IFAW. Cet été, un rorqual commun a été débarqué avec quatre harpons dans le corps. C’est un exemple tragique qui révèle que de nombreuses baleines meurent après une longue agonie à cause de cette industrie macabre. »
Cette année, Svandís Svavarsdóttir, ministre islandaise des Pêches et de l’Agriculture, a signé une nouvelle réglementation en faveur du bien-être des baleines qui exige que toutes les pêches se déroulant dans les eaux islandaises soient filmées. Cette nouvelle réglementation s’aligne avec celles déjà en place pour l’abattage et la chasse des autres animaux dans le pays. L’Autorité vétérinaire et alimentaire islandaise (MAST) est responsable de la mise en œuvre de ces règles, qui sont entrées en vigueur en août après une courte période de consultation.
« Voir le gouvernement islandais s’intéresser à la manière dont l’industrie tue les baleines est une avancée. Les données issues de cette vidéosurveillance devraient être mises à la disposition du public cet hiver puis analysées par des experts internationaux pour une meilleure transparence. Le monde découvrira le vrai visage de cette activité cruelle qu’aucun gain économique ne peut justifier, ajoute Sharon Livermore. Nous demandons également à la ministre des Pêches de s’assurer de la rigueur de l’analyse économique prévue ainsi que du respect des normes internationales les plus élevées. Alors que la seule destination pour la viande de baleine est le Japon et que la route maritime par l’Arctique est fermée, il est difficile de croire que cette pratique est économiquement viable et dans l’intérêt des Islandais. »
Plus de 1 500 rorquals communs et baleines de Minke ont été tués en Islande depuis 2003, année où le pays a repris la chasse commerciale à la baleine après une interruption de 13 ans. Les baleiniers de Hvalur hf ont repris la pêche en 2009, avec un total de 991 rorquals communs tués à ce jour. La société n’a pas pêché de rorqual commun, le deuxième plus grand mammifère de la planète, en 2011, 2012, 2016, 2017, 2019, 2020 et 2021. L’actuel quota de pêche à la baleine expirera fin 2023.
IFAW s’oppose depuis plus de vingt ans à la chasse à la baleine et demande depuis lors une interdiction totale et définitive de cette pratique inhumaine à travers de multiples actions et campagne de plaidoyer et de sensibilisation.
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Camille Vicet, IFAW France, press@ifaw.org
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Notes aux rédacteurs :
Des renouvellements supplémentaires des quotas de pêche pour cinq ans pourraient continuer à dégrader les relations internationales de l’Islande, notamment avec les États-Unis. L’Amendement Pelly, en vigueur depuis 2014, impose déjà des sanctions diplomatiques contre l’Islande en raison de ses activités de pêche commerciale des baleines et du commerce de leur viande.
L’observation des baleines est l’une des principales activités touristiques de l’Islande, attirant chaque année plus de 350 000 personnes et générant presque 20 millions d’euros par an, prouvant que ces cétacés ont plus de valeur vivants que morts pour l’économie islandaise.
À propos du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW)
IFAW est une organisation à but non lucratif qui œuvre en faveur d’une cohabitation harmonieuse entre les animaux et les hommes. Travaillant avec des experts et des citoyens dans plus de 40 pays du monde, nous sauvons, soignons et relâchons des animaux, tout en restaurant et en protégeant leurs habitats naturels. Les problèmes qui nous occupent sont urgents et complexes. Pour les résoudre, nous adoptons un regard neuf et menons des mesures audacieuses. En partenariat avec des communautés locales, des gouvernements, des organisations non gouvernementales et des entreprises, nous utilisons des méthodes innovantes afin de permettre à toutes les espèces de prospérer. Pour en savoir plus, rendez-vous sur ifaw.org.
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