augmentation du nombre de rhinocéros, aucun acte de braconnage au Kenya en 2020

(Nairobi, Kenya – 14 Septembre 2021) – Le Congrès mondial de la nature de l’UICN a pris fin samedi dernier après une semaine intense de négociations et de conférences. L’occasion pour les ONG présentes de rappeler et d’alerter une nouvelle fois sur le constat catastrophique de la biodiversité à l’échelle mondiale. En effet, 31 espèces ont définitivement disparu de la planète en 2020 et le quart des espèces est aujourd’hui menacé d’extinction. Au milieu de ce flot d’informations inquiétantes se trouvent pourtant quelques bonnes nouvelles dont l’augmentation du nombre de rhinocéros au Kenya, l’une des espèces les plus menacées au monde.

Non seulement la population de rhinocéros a augmenté de 11% dans le pays en 2020, passant de 1 441 individus en 2019, à 1 605 en 2020, mais aucun rhinocéros n’est mort à cause du braconnage au cours de cette même année !

La pandémie du Covid-19 a fait craindre une augmentation du braconnage des animaux sauvages, les revenus du tourisme servant à rémunérer les écogardes ayant considérablement diminué. Cependant, les mesures mises en place par le Kenya Wildlife Service (KWS) et des partenaires comme le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) ont permis de garantir la sécurité de ces animaux préhistoriques, très recherchés pour leurs cornes.

« Nous félicitons tous les partenaires et agences chargés de la sécurité de la faune pour cette réalisation majeure dans la lutte contre la criminalité liée à la faune sauvage et la sauvegarde des rhinocéros au Kenya. Nous sommes heureux que la population de rhinocéros au Kenya ait augmenté et que, pour la première fois depuis longtemps, aucun rhinocéros ne soit mort à cause du braconnage », a souligné James Isiche, Directeur régional IFAW pour l’Afrique de l’Est. Les huit dernières années ont vu une baisse continue des incidents de braconnage de rhinocéros, ce qui témoigne des mesures mises en place pour les protéger. IFAW est fier d’avoir un partenariat de longue date avec KWS et souhaite une fois de plus féliciter les équipes qui mettent leur vie en danger pour assurer la préservation du patrimoine animalier du Kenya », a-t-il ajouté. 

En 2015, le Kenya Wildlife Service a mis en place un laboratoire médico-légal doté d’une base de données génétiques contenant de l’ADN de rhinocéros et d’éléphants, ainsi qu’un système de surveillance. Le laboratoire aide à obtenir des données essentielles, qui permettent aux scientifiques de suivre les espèces menacées et, si nécessaire, de les relier à des braconniers présumés. La Law Enforcement Academy (Académie des forces de l’ordre) de KWS a également intégré dans son programme la formation des écogardes aux enquêtes médico-légales afin de faciliter la poursuite des crimes contre les rhinocéros et les éléphants.

FIN

Images en haute définition disponible sur https://spaces.hightail.com/space/uVJZrhxSNS

Contact presse :

Benjamin Wiacek
Responsable de Communication IFAW
+32 (0)472 17 15 81, bwiacek@ifaw.org

À propos du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) - Le Fonds international pour la protection des animaux est une organisation mondiale à but non lucratif qui aide les animaux et les hommes à s’épanouir ensemble. Nous réunissons tant des experts que des citoyens, travaillant par-delà les mers et les océans et dans plus de 40 pays du monde. Nous sauvons, soignons et relâchons les animaux, et nous restaurons et protégeons leurs habitats naturels. Les problèmes qui nous occupent sont à la fois urgents et complexes. Pour les résoudre, nous combinons un regard neuf et des actions fortes. Nous travaillons en partenariat avec les communautés locales, les gouvernements, les organisations non gouvernementales et les entreprises. Ensemble, nous inventons et expérimentons des méthodes innovantes pour aider toutes les espèces à prospérer. Découvrez comment sur ifaw.org.